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Observation d'un camion de ramassage d'ordures
L'action est nécessaire , l'exécutant superflu !!
02/04/2012
La semaine passée en allant en ville à 9 heures du matin j'ai eu l'opportunité d'observer la manière dont s'effectue ce genre d'opération si importante parmi les prérogatives municipales et très grave sur le plan hygiénique à la fois au niveau de la portée bénéfique et des risques potentiels pour la communauté et les individus qui s'en chargent.
Le camion sortait d'une rue pauvre et pénétrait sur la voie publique. Il était dejà très surchargé. Un ouvrier est assis tout en haut du tas de sachets d'ordures, tout déchirés qui s'élève bien au dessus de la hauteur du camion, et l'ouvrier est assis dessus au mépris des odeurs infectes et du risque de tomber au milieu de la circulation si le tas se disloque.
Deux autres ouvriers sont assis sur des sortes de marche-pieds très fragiles assujettis à l'arrière du camion. Leurs jambes pendent derrière les roues très près du sol. D'autre part, comme le camion est parfois fortement secoué et éprouvé par la route ( sans oublier que ce sont généralement des véhicules anciens ), ces ouvriers risquent de tomber lors d'une violente secousse qui pourrait éventuellement briser le support sur lequel ils sont assis composé juste d'une barre de fer terminée d'une feuille de tôle. Ils risquent aussi d'être précipités à terre ou de cogner la tête au camion. En plus de cela, ils sont ainsi en contact avec les ordures tout le long du travail. Et tous ces risques sont aggravés par le fait que ces ouvriers ne sont nullement capables de se concentrer sur leur posture: ils ne peuvent s'agripper comme il faut car d'une main ils se maintiennent tant bien que mal et de l'autre ils tiennent un morceau de pain qu'ils grignotent, n'ayant sûrement pas la possibilité ni le temps de prendre un petit déjeuner que sous la forme d'un pain partagé à plusieurs et absorbé dans les ordures pourries.
Tous ces ouvriers sont juste habillés de chemises et de pantalons tout souillés par les émanations des ordures.
Dans ces conditions, comment pouvons nous continuer à parler de ' modernité ' et de " progressisme imposé du dehors de notre société " ?
Qui va avoir suffisamment de courage pour diagnostiquer de tant d'années d'exclusion hygiénique ?