Élections et constituante en temps d'étroitesse de la maturité politique et de faiblesse de la participation
(20/09/2011)
1/ Il a été inventé une nouvelle expression "l'argent politique" dont l'effet est de brouiller les idées:
* Qui achète les voix et comment? existe-t-il des moyens indirects (économiques) ?
Celui qui achète des voix doit-il être incriminé?
* Est-il logique d'empêcher une personne de donner son argent sans plafond à son parti?
* Recevoir de l'argent de l'état ne met-il pas les partis en état de dépendance? Ne risque-t-ils pas de perdre la qualité de partis de principe et de programme qui évoluent au cours de l'activité?
* Le fait qu'un parti donne des subventions à certains citoyens nécessiteux est considéré par certains comme une forme d'achat de voix!
En contrepartie, le fait de donner sous prétexte de dépenses publicitaires clownesques dans la rue, de l'argent à des sociétés riches qui en fait n'influent pas sur l'opinion, est accepté malgré qu'il est contraire aux principes de la démocratie de principe et réelle.
2/ Les électeurs ne connaissent pas les partis, les listes et les candidats (qui sont élitistes) à cause de l'analphabétisme, de la vieillesse et de la solitude...) . Alors comment vont-ils choisir ?
3/ Adopter la représentation exacte et de proximité dans le calculs des chaises et le choix des candidats écarte ces problèmes:
* Tout candidat doit être originaire de sa circonscription.
* Àugmenter le nombre des chaises.
* Des circonscriptions électorales petites.
* Scrutin sur des personnes pas sur listes.
4/ Au contraire, une idée bizarre a été adoptée: puisque " le peuple ne connaît pas encore les programmes et SES leaders politiques" ! , il faut adopter des systèmes politiques et électoraux où domine l'idée un chef et des procédés de masse:
* Le politicien partisan est plus qualifié que l'indépendant.
* Le régime présidentiel est meilleur que le régime parlementaire.
* Scrutin sur listes.
* Utilisation des moyens d'information et de divertissement pour la campagne électorale.
* Pas utile de créer des instances au sein de la population.
Des erreurs causées par des penchants tyranniques et une affiliation au système passé.
5/ L'éloge continu de la chaîne d'Al Jazeera et des média dans la lutte anti-dictature etc nous amène à poser des questions sur:
* Le militantisme des forces politiques nationales
* La nature et la nationalité des forces de renversement du président.
6/ Une idée est voulue répandue par certains prétend que "certains partis sont plus capables de gouverner car ils ont plus de ressources ou d'expérience dans l'action politique" .
* Ceci est contraire aux principes de la citoyenneté
* Beaucoup de prétendues activités militantes des partis sous le régime déchu sont à vérifier.
7/ La mentalité (et la réalité) des rapports de force permet à plusieurs parties d'ignorer certaines injustices et personnes avec suffisamment de sentiment d'impunité.
Alors que nous savons que le droit et la justice sont une affaire de principe comme le montre la leçon de 23 ans où à l'autre extrême certains ont éprouvé le peuple plus qu'ils ne l'ont servi.
8/ Certains ( dont des présidents de partis) mettent en garde contre la domination des indépendants ou des petits partis dans l'assemblée constituante, car ils ne pourraient pas faire fonctionner les rouages de l'état.
Cette manière de penser recèle un penchant dictatorial. La légitimité électorale est la seule requise en régime républicain où les pouvoirs sont séparés et les institutions spécialisées dans un état de droit.
=======ANNEXE
Elections: Les défaillances du parcours préparatoire
Une démocratie naissante et des élections ? Remarquez :
1* Le danger de falsification materialisé par le choix de la carte d'id et non carte d'électeur . Car on pourrait impunément dire que des abstentionnistes ont voté !
Car la carte d'électeur est abrogée et remplacée simplemet par la carte d'identité, donc une personne qui n'a pas voté peut être inscrite comme votante , sans possibilité de vérification !!
2* Scrutin sur listes , ce qui recèle beaucoup de défauts dont l'impossibilité pour beaucoup de militants de créer des listes
3* L'emploi de soi-disant anciens chômeurs habitués des associations douteuses de 'moattalin ' de travail !! pour l'inscription .
4* Certains éléments du milieu ( au journal 20 h du 18/8 ) précisent que les observateurs des élections doivent être des diplômés avec expérience de 5 ans comme fontionnaire! ce qui recèle 2 contradictions: on élimine ainsi les militants de base indépendants (syndicalistes,bloggeurs et activistes et opprimés issus de la rue! ). E outre, d'une part on accuse le système de corruption et de l'autre on lui laisse l'exclusivité du contrôle !!
5* Observation et contrôle limités et reglés par la formation !! et non par le désir de controler !!
6* C'est Kamel Jandoubi qui prépare ! Il est possible qu'il soit parent avec un des responsables de l'UGTT , une organisation qui est controversée et en plus on voit clairement d'aprés mon cas son penchant pour l'indifférence humanitaire et le language du poing !
Ce Kamel Jandoubi est dit défenseur des droits de l'homme ! Jamais entendu parler de lui !
En plus emplacer le ministere de l'interieur (central) par une autre instance centrale cela revient au même!
7* Le principe de décentralisation n'est pas bien respecté et le ministère de l'interieur est remplacé par une instance non populaire et étroite
8* Le gouvernement impliqué dans l'organisation de ces élections est belliqueux. Il a décidé sans consulter le peuple d'assister les rebelles llibyens.
9* La justice n'est pas aussi universelle qu'on le croit . Les politiques paraissent avoir des craintes ou subir des pression pour exclure des personnes ou des dossiers.
10* La dualité du système (le "consensus" intermittent et sélectif en est une manifestation qui ne profite pas au peuple! ) nuit à l'onnêteté des élections.Une illusion communautaire est prpoagée pour faire accepter la falsification ou l'influence des résultats par la base . C'est cette même dualité qui a fait passer des violations et négligences graves des droits de l'homme ( comme les négligences du code du travail etc)