MÉMOIRES
D’ECOLIER
LES ÉCOLIERS D'HIER, AUJOURD'HUI
Je raconte cette histoire car elle se répète,de nos jours dans d'autres institutions !
Avec l'arrivée de l'été, les gens sont enclins au rêve.
Mais pour certains, dont moi, les longues journées chaudes c'est l'occasion de longues séances de méditation ou on se rappelle des misères vécues.
Voici un récit d'une histoire qui à eu lieu 30ans auparavant, mais qui ne m'a laissé aucune chance pour l'avenir.Car elle à donné une cruelle leçon et une image des couloirs secrets de notre société et de leur mépris des faibles dont je suis; mais aussi car tout ceci s'adressait à un élève d'école de 12 ans , et se passait dans l'enceinte sacrée du lycée qui en plus devait être la dernière chance d'épanouissement d'un enfant incompris par son milieu déchiré entre son illetrisme et les vestiges d'un mai 68 tardif (les années 80) .
L'incident en lui même est minime je le répète. Mais il est très cruel par son sens et par le fait qu'il n'a pas cessé de se répéter depuis sous d'autres formes. Et il inaugure une période ou il n'y a aucun respect pour les institutions et les citoyens: tous sont devenus des acteurs qui jouent des scènes pour le compte des plus forts pour les divertir et ce sont nos institutions et nos rues les précurseurs de ce monde théâtral virtuel d'avant internet, ou même les habitudes vestimentaires des civils sont décidées; et j'appelle ce monde virtuel car des citoyens qui ont besoin de s'unir pour remonter le seuil de la misère, sont employés pour des objectifs de scientifiques repus et oisifs.
Donc en ce début de ma 1ère semaine d'études ( la semaine précédente dédiée aux prises de contacts des professeurs avec nous, élèves), de ma première année au lycée secondaire je suis assis à ma table à une séance d'histoire. Et je vais faire la connaissance de deux 'camarades' et de ce qu'on appelle les Kerkeniens. Vous, vous pensez que on va faire une sortie pour étudier un élément historique quelconque? Non.Tout va se passer en classe et en micro-histoire contemporaine même.
Car alors que l'enseignante débite sa leçon sur la grèce antique, je sens une main qui tape sur mon épaule . Je me retourne . Un élève du nom de Abdelhakim me prie de lui prêter des stylos feutres pour écrire le titre de la leçon sur son cahier. Quelle couleur? Tous. Je donne la pochette de 6 stylos que mon père m'avait acheté. Après 2 minutes, une tape et le reprend mes stylos.
Voilà l'enseignante qui nous demande d'écrire le titre d'un nouveau chapitre en rouge. Je prends mon stylo et j'écris... Mais le stylo n'émet pas d'encre. La page est restée blanche. Je touche la pointe du stylo. Sèche comme le tissu de ma chemise. Je me dis que mon père est tombé victime d'un libraire malhonnête qui lui à vendu une pochette avec un stylo non utilisable.
Je prends le stylo marron. Mais j'obtiens le même résultat. Et le jaune et le bleu aussi. Je me rappelle que en entrant j'avais écris mon prénom sur le cahier en vert et je décide de me dépanner avec, en attendant de revenir à la maison. Mais le vert est aussi sec. Je ne sais quoi faire. Je rêve?
Je tourne la tête machinalement vers la table derrière moi.
Qu'est ce que je vois? Une pochette de stylos identique à la mienne que les élèves assis derrière moi utilisent pour écrire leurs titres et sous titres, tout me regardant de l'air le plus calme et le plus normal.
Je ne pouvais rien faire. D'autant plus que ma famille elle même pour des circonstances spéciales me faisait pressentir que je devais résoudre mes problèmes moi même.
Et je devais passer ainsi le restant de ma vie d'avant la courte période de travail, seul loin de la vie familiale et des
activités scolaires et culturelles importantes. Car ces bizarres élèves allaient me suivre pendant 3 ans au cours desquelles j'apprends qu'ils font partie de 'l'ethnie' méchante des kerkeniens. Et vraiment ils étaient bien méchants. Constatant que je suis un peu sensible au froid, ils m'avaient surnommé "maladif" (me'elel en arabe . Ce sobriquet on me le rappelle dans une situation semblable dans le travail. Cas typique de zèle et folie du pouvoir).
Comme, j'ai dit cet incident "ne met pas ma vie en danger" comme on à l'habitude de dire chez nous pour éviter de se mêler (plus que ça: on à voulu récemment me suggérer que le sobriquet qu'on me donnait pouvait relever et défier ma faiblesse...). Mais après eux, d'autres venaient à chaque année. J'ai même été persécuté à cause de ma cupidité qui me laissait jouir individuellement de ma réussite dans les études!
En plus, dés cette période de ma jeunesse ( où par ailleurs les enfants vivant dans des conditions d'hygiène précaire sont gavés de livres de lecture de détectives et de faune sauvage ), j'avais tiré des conclusions qui me faisaient peur des gens et me faisaient douter que chaque entreprise que je vais faire allait être sabotée (ce qui s'est réalisé. On est allé même jusqu'à contaminer mon clapier, parfois en utilisant des proches qui ont peur pour leur travail. Et même sous le couvert de persécution idéologique, conduire des études scientifiques sur mes papiers et retirer des études et documents révélateurs).
Les conclusions de l'incident de mon enfance que j'ai raconté sont :
1* ces enfants, étaient des partenaires accrédités des gens adultes qui les dirigeaient. Ils sont ainsi dans le secret de ces adultes.
2*Ils avaient accès aux détails de ma vie privée: ils savaient la marque de mes stylos...
3*la source plausible de cet accès est ma famille, qui est pour une raison quelconque participe à ces actions. La plateforme de cette situation peut être cherchée dans l'ambiance de danse-science-labeur-autodéfense de l'époque qui laissa vite le terrain à son opposé l’intégrisme de Mzali !!
4* ces gens n'ont aucun respect pour l'intégrité et le caractère sacré de l'institution scolaire.
5* ils n'avaient pas peur de me persécuter en public.
6*pendant que je passais l'été à jouer seul à la maison élevant des lapins et fabriquant des cerf-volants (en partie pour que ces scientifiques sérieux voient à quoi s'intéresse un rescapé indemne de la syncope), ces gens conduisaient leurs enfants aux colonies de vacances, puis allaient me préparer ce genre de scénario.
7* Ces gens n'avaient aucun problème à avarier des stylos neufs de façon à les laisser apparaître indemnes. Plus tard j'allais découvrir que des animaux pouvaient être rendus malades, des pauvres maintenus dans la saleté pour réaliser ce genre d'actions.
Que sont devenus ces enfants de nos jours ?
Comme j'ai dit ces gars étaient dans le secret de leurs amis. À ce qu'il paraît on à œuvré pour les maintenir dans le giron, en les vouant à des conditions précaires sinon moyennes. Ils étaient les deux bons en mathématiques et/ou langue arabe. L'un est devenu moniteur de sport, l'autre guide touristique. Je crois comprendre que le 2ème à voulu me contacter en 1989, 2000 je ne sais pourquoi. Mais cela me paraît amical. Mais en 2003, après une campagne d'information infructueuse à propos de ma situation y compris cette histoire et des cas de persécution AFFECTIVE, le guide touristes m'aborde sur le bateau de son île en 2003 et me dit qu'il travaille dans l'importation de brebis de Russie pour les couvrir et qu'il pourrait m'en procurer une si je veux.