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Pollution industrielle,santé,environnement

                          
 


 
 
Fourni par Traduire




Source : Merci à  http://www.notre-planete.info/actualites/actu_834_pollution_chimique_sante.php 

I  Pollution  industrielle: son impact sur la santé

 Note du webmestre ( du créateur du site , moi):

Il est important de préciser que, en plus de ce que le public sait du rôle de la pollution dans l'apparition des cancers, elle peut aussi causer des épidémies infectieuses;  ceci simplement parce que les dechets chimiques attaquent le systeme immunitaire ce qui favorises les attaques becteriennes...et virales en affaiblissant la défense de l'organisme. Il n'est pas  impossible que ceci ait joué un role, meme en partie, dans l'apparition des vagues de grippe aviaire en 2006 et grippe porcine en 2009. ///

 

Les produits mis en cause sont l’amiante (elle devrait provoquer 250 000 à 500 000 décès en Europe dans les prochaines années), les dioxines (d’où l’inquiétude autour des stations d’incinération des ordures), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (COV), les métaux lourds, les pesticides, les additifs alimentaires(colorants et conservateurs), etc. Tous ces produits n’ont pas la même action ni la même dangerosité vis-à-vis de la santé. Certains sont directement toxiques, d’autres s’accumulent le long de la chaîne alimentaire avant de dépasser les doses tolérables, d’autres sont dangereux par leurs produits de dégradation, etc. L’eau, les sols et l’air sont contaminés. Toute la difficulté de la prévention chimique est qu’il se passe parfois plusieurs dizaines d’années entre le moment où un produit est mis sur le marché et le moment où on se rend compte de sa dangerosité.

 

* Dans le contexte tunisien, le paysage industriel national est constitué d’une multitude de zones industrielles plus ou moins grandes qui regroupent des activités assez diverses et qui, sur le plan environnemental, présentent un niveau de qualité variable selon les régions. Une stratégie de dépollution industrielle a commencé à se mettre en place depuis plus de quinze ans et a touché toutes les industries concernées par le problème. Plusieurs études effectués touchant certaines industries polluantes, ont en revanche permis de constater que la pollution industrielle est aujourd’hui responsable de l’évolution d’un grand nombre de pathologies chroniques. Le Dr Olfa El Mâalel de l’Hôpital Farhat Hached de Sousse a indiqué dans son exposé sur les activités professionnelles et leur impact sur l’environnement et la santé que les enquêtes ont montré jusqu’ici que la pollution atmosphérique causée par les industries chimiques est à l’origine de l’évolution de maladies graves, notamment les accidents cardiovasculaires et les infections respiratoires. «Les études révèlent que l’incidence de ces maladies dues à l’exposition aux sources de pollution chimique est en croissance continue », note la spécialiste. Et d’indiquer que certains types de polluants émis par les industries chimiques sont à l’origine de l’apparition de nouveaux types de cancers. La pollution atmosphérique a également un impact sur la reproduction, sur la grossesse et sur la fertilité de l’homme sans oublier les dangers que certaines industries pourraient présenter pour le système nerveux des individus. La pollution industrielle présente ainsi divers risques qui font que le phénomène prend la dimension d’un problème de santé publique nécessitant un engagement plus ferme de la part des autorités de contrôle.

H.GHEDIRI    tunisia-today.com

 

Note du webmestre: nous regrettons que , parmi les rares réactions a cette importante question de la pollution, se manifeste un souci égoiste de profitisme.
Lisez ici etudes payantes pollution des plages !  a http://www.ingentaconnect.com/content/apl/tbmk/2005/00000010/F0020002/art00002 ///

*Dans le monde

Signalons que une enquête réalisée par le WWF à l’aide de tests sanguins a permis de détecter la présence de 73 produits chimiques dans le sang de 13 familles européennes sur trois générations : grands-parents, parents et enfants. Le WWF a recherché la présence de 107 produits différents. Le nombre le plus élevé de produits a été détecté dans la génération des grands-mères (63 produits). Cependant, la jeune génération est contaminée en moyenne par un nombre plus élevé de produits chimiques (59) que la génération des mères (49).

 

 

*EXISTENCE DE PRODUITS CHIMIQUES EN GRANDE QUANTITE émis par l'industrie dans la nature:

 

La pollution chimique diffuse menace la santé et la reproduction humaine.

 

A la demande de l’Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail), des experts en épidémiologie, toxicologie, clinique, médecine du travail ou quantification des risques ont analysé les données scientifiques disponibles sur neuf cancers dont l’incidence a augmenté depuis une vingtaine d’années : cancer du poumon, de la plèvre, du sein, de l’ovaire, du testicule, de la prostate, de la thyroïde, leucémie et tumeurs cérébrales.

Ils ont pu ainsi mettre en relief des "facteurs cancérogènes avérés ou probables", comme l’amiante, les radiations, le radon ou le tabac passif pour le cancer du poumon, ou des "facteurs débattus", pour lesquels les études sont limitées, comme le tabac passif ou les pesticides pour le cancer du sein.

Depuis trente ans, le développement de nouveaux produits chimiques pour le bâtiment, le mobilier et l’entretien a été très rapide. Mais ce changement n’a été suivi d’aucun contrôle de l’hygiène des bâtiments. Parmi ces nouveaux produits se trouvent les COV, dont les aldéhydes, le formaldéhyde, le benzène, le toluène, les éthers de glycol actuellement fortement présents dans l’air ambiant des maisons.

Les COV - Combinés Organiques Volatils - sont des substances composées de carbone et d’hydrogène présents dans la plupart des matériaux de construction. Ils constituent une nouvelle source de pollution de l’air ambiant des maisons. Ils peuvent s’évaporer pendant des mois et des années. L’un des plus nocifs est actuellement le Formaldéhyde - un combiné chimique dérivé du Formol. Ses émissions varient en fonction du taux d’humidité et de température de la pièce. Plus l’ambiance de la pièce sera chaude et humide et plus les dégagements de formaldéhyde seront importants.

Le formaldéhyde également appelé méthanal ou aldéhyde formique est un gaz incolore fortement irritant et classé cancérogène pour l’homme depuis juin 2004 en France. Selon les résultats d’une enquête de l’INRS, sa consommation française a atteint 126.352 tonnes en 2005. Près de la moitié de ce tonnage est utilisée dans le secteur de la fabrication de résines qui servent par exemple à élaborer des vernis ou des colles. Les secteurs de la fabrication de produits agrochimiques et de la fabrication de produits chimiques à usage industriel consomment plus de 40 % de la quantité annuelle, pour la production de désinfectants, antimycosiques et conservateurs.

De très nombreux secteurs industriels sont donc concernés par l’utilisation de solution de formaldéhyde ou de résines : le tannage des cuirs, la fabrication des panneaux de bois, de colles et gélatine, de caoutchouc synthétique, de produits pharmaceutiques, de moules de fonderie, de colorants, de pigments, d’huiles essentielles, de parfums, de savons, de détergents, de peintures, d’engrais, d’aliments pour animaux... En Juin 2004, le Centre International de Recherche sur le Cancer (Circ) a classé le formaldéhyde en catégorie 1 (cancérogène avéré chez l’homme).


Une campagne de mesure dans les écoles et crèches de Strasbourg a relevé en 2004/2005 des teneurs significatives de formaldéhyde (23 microgrammes/m3 en moyenne sur 48 heures, plus de 50 microgrammes dans 2 crèches, 10 maternelles et 8 élémentaires). Depuis le 1er janvier 2007, les travaux exposant au formaldéhyde sont soumis, en France, à la réglementation prévue pour les agents cancérogènes de catégorie 1 (cancérogènes avérés) et 2 (cancérogènes probables). Une initiative isolée du gouvernement français, qui fait ainsi figure de pionnier. En effet, même si le formaldéhyde a été reconnu cancérogène avéré en juin 2004 par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), la classification européenne continue à le considérer seulement comme un cancérogène possible, de catégorie 3.

De ce fait, il est impossible de l’interdire dans les produits destinés au public et de rendre obligatoire la protection des salariés exposés. Pour mettre fin à cette situation,
la France a réclamé son inscription en catégorie 1 ou 2 au niveau communautaire. En France, il n’existe pas de réglementation générale en ce qui concerne les valeurs limites pour le formaldéhyde dans l’air intérieur des maisons. Selon plusieurs études européennes, dont celle de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur pour la France, les enfants respirent un air généralement plus pollué à l’intérieur des écoles qu’à l’extérieur. Les études de terrain anglaises, danoises, néerlandaises et françaises sont formelles : les écoles sont en général mal aérées, et le confinement favorise les concentrations de polluants.

En France, aucune des 11 écoles visitées en 2001 par l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur ne respectait les renouvellements d’air réglementaires de 15 m3 par heure et par personne. Le débit maximal observé dans l’échantillon était de 10 m3. La très grande majorité (80 à 90 %) des écoles ne dispose pas de ventilation mécanique, et lorsqu’elle existe, elle n’est pas entretenue (filtres usés etc.)

Quant aux particules fines des moteurs diesel, qui atteignent les alvéoles pulmonaires, leur rôle est avéré pour le cancer du poumon. Selon des études menées à Paris, Grenoble, Rouen et Strasbourg, 10 % des cancers du poumon dans ces villes leur sont attribuables.

Autre problème que l’on commence seulement à appréhender : celui des perturbateurs endocriniens, comme les phtalates et le bisphénol A qui ont un effet avéré sur la reproduction et le développement du fœtus ; or le nombre et la qualité des spermatozoïdes ont diminué d’environ 50 % par rapport à 1950. Par ailleurs, l’incidence du cancer des testicules a doublé au cours des trente dernières années. Le nombre de malformations génitales masculines est en hausse.

Le Gouvernement prend très au sérieux cette question et les ministères de l’écologie et la santé, l’Institut de recherche en santé publique (Iresp) et l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) ont organisé le colloque "Environnement chimique, reproduction et développement de l’enfant", mardi 25 novembre à Paris.

A l’issue de ce colloque, Madame Bachelot a déclaré qu’elle demanderait à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) de lancer une étude sur le risque des cosmétiques pendant la grossesse et chez le jeune enfant, "notamment les cosmétiques distribués dans les maternités". Elle a indiqué qu’elle allait commander à l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) "une expertise collective sur la mutagenèse et la reprotoxicité de produits chimiques, notamment les produits classés CMR3".

Ces plastifiants s’opposent à l’action des hormones masculines, les androgènes. Les phtalates sont employés comme lubrifiants dans le PVC et se retrouvent dans de nombreux objets de consommation courante : cosmétiques et emballages pour la nourriture. Ce sont des antiandrogènes. Le bisphénol A est un œstrogène de synthèse qui n’a pas été utilisé comme tel car le même chimiste a mis au point un œstrogène plus puissant, le Distilbène... Le bisphénol A est utilisé pour fabriquer des biberons, des bouteilles en plastique et d’autres produits courants. Ana Soto a montré chez la souris des images analogues à une cancérisation après exposition de la glande mammaire à du bisphénol A. Ces perturbateurs endocriniens se retrouvent dans l’organisme, y compris dans le lait de la mère qui nourrit son enfant au sein.


L’action hormonale de ces substances est évitable. La question est donc posée d’éviter les expositions. Il ne faut attendre la preuve de la causalité pour prendre des mesures de protection. Les usines de traitement des eaux ne captent malheureusement pas les produits de dégradation de médicaments ayant des effets oestrogéniques ou antiandrogènes, à commencer par les pilules anticonceptionnelles. Il faut développer des moyens technologiques pour le faire. Le Canada est le premier pays au monde à avoir interdit les biberons pour bébés en plastique rigide fabriqués à partir de bisphénol A (BPA), en raison des « incertitudes » soulevées par de récentes études scientifiques.

En France, une étude scientifique rigoureuse réalisée par une unité de recherche du CEA vient confirmer ces soupçons : le MEHP, un phtalate répandu, nuit à la fertilité masculine en agissant dès le stade fœtal.
La Commission de la sécurité des consommateurs (CSC) vient pour sa part de demander que les pouvoirs publics français contribuent à l’adoption d’un texte européen interdisant la présence de substances chimiques toxiques et de métaux dans les vêtements pour enfants.

A la lumière de ces récentes et convergentes avancées scientifiques, notre pays doit prendre à bras le corps ce grave problème, totalement négligé depuis des décennies, que constitue la pollution chimique intérieure et diffuse. Il y là un enjeu majeur de santé publique et un défi industriel, scientifique et médical que
la France doit relever.

 

PLUS D' INFOS : 

 

Evaluer l’impact de la pollution chimique sur notre santé

 

Selon le dernier rapport du Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP), la pollution atmosphérique ferait trois millions de victimes chaque année dans le monde.

La pollution atmosphérique représente une grave menace pour la santé de la population mondiale. Les composants les plus dangereux pour l’homme seraient le dioxyde de soufre (produit de la combustion du pétrole et du charbon à haute teneur en soufre), les matières particulaires (produits des feux ménagers, centrales thermiques industrielles et moteurs diesel), l’oxyde de carbone et le dioxyde d’azote (produit des gaz d’échappement), l’ozone et enfin le plomb.

Une pollution importante à l'intérieur des logements
Dans nos habitations, l’air intérieur n’est pas meilleur qu’à l’extérieur. Depuis le début des années 1900, l’industrialisation a introduit dans l’environnement près de 100 000 produits chimiques. Certains ont été interdits en raison de leur toxicité, mais seulement quelques uns, car pour la plupart d’entre eux leurs effets sur la santé ne sont pas étudiés. En attendant, ils ont déjà largement pénétré l’air, l’eau, le sol, les aliments et le corps humain.

Durant l’année 2001, le magazine Que Choisir a analysé 855 logements pour en déduire les taux de composés organiques volatils et d’aldéhydes. Le constat est édifiant : dans 90 % des cas, les concentrations d’aldéhydes ont été supérieures aux recommandations de l’Organisation Mondiale de
la Santé
(OMS) qui est de 10µg/m3 pour les personnes sensibles. Démontré ou fortement suspecté, nombre de produits chimiques sont responsables de fausses couches, de troubles du développement, de maladies ou encore de mortalité infantile. Quant à l’exposition à certains métaux lourds, ils exercent clairement un impact génétique. D’autres composés sont au banc des accusés en tant que causes majeures de troubles de la reproduction et de la fertilité. Il est aujourd’hui urgent de procéder à des essais plus complets et rigoureux afin de mieux cerner cette pollution atmosphérique et de déceler les expositions aux substances nocives.

Enfin,
une enquête réalisée par le WWF à l’aide de tests sanguins a permis de détecter la présence de 73 produits chimiques dans le sang de 13 familles européennes sur trois générations : grands-parents, parents et enfants. Le WWF a recherché la présence de 107 produits différents. Le nombre le plus élevé de produits a été détecté dans la génération des grands-mères (63 produits). Cependant, la jeune génération est contaminée en moyenne par un nombre plus élevé de produits chimiques (59) que la génération des mères (49).

Les associations de consommateurs exigent une législation et un contrôle sur ces produits. Quoi qu’il en soit, il faut régulièrement ouvrir ses fenêtres pour échapper à la pollution intérieure. Car les désodorisants et autres bougies ne sont pas les seules sources de cette insidieuse pollution. Les composés organiques volatils (COV), par exemple, sont présents dans les vernis, colles, pesticides, bois agglomérés et contreplaqués ou produits ménagers.

En juin 2004, 76 personnalités de premier plan, scientifiques, médecins, avocats, philosophes, réunies à Paris ont lancé de l’Unesco "l’appel de Paris" afin de combattre la pollution chimique qui constitue une grave menace pour la santé humaine. Le texte de l’appel préconise l’interdiction des produits "dont le caractère cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction est certain ou probable chez l’homme". Cet appel a eu le mérite de lancer un vrai débat public sur ce problème trop longtemps sous estimé de la pollution chimique diffuse et de ses conséquences à long terme pour notre santé.

Les produits mis en cause sont l’amiante (elle devrait provoquer 250 000 à 500 000 décès en Europe dans les prochaines années), les dioxines (d’où l’inquiétude autour des stations d’incinération des ordures), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (COV), les métaux lourds,
les pesticides, les additifs alimentaires (colorants et conservateurs), etc. Tous ces produits n’ont pas la même action ni la même dangerosité vis-à-vis de la santé. Certains sont directement toxiques, d’autres s’accumulent le long de la chaîne alimentaire avant de dépasser les doses tolérables, d’autres sont dangereux par leurs produits de dégradation, etc. L’eau, les sols et l’air sont contaminés. Toute la difficulté de la prévention chimique est qu’il se passe parfois plusieurs dizaines d’années entre le moment où un produit est mis sur le marché et le moment où on se rend compte de sa dangerosité.

Le programme REACH
Depuis 2001, le programme Reach (Enregistrement Evaluation et Autorisation des Produits chimiques), adopté par la Commission européenne, oblige les industriels à une information précise du public sur les risques provoqués par les produits employés. Ce programme doit enfin permettre de répertorier et d’évaluer la dangerosité de 30 000 produits chimiques d’ici 2015.

Le Parlement européen a approuvé le 17 novembre ce projet Reach de nouvelle réglementation des produits chimiques, par une majorité de 407 voix contre 155. Parmi les dispositions adoptées, la principale nouveauté est qu’il n’incombera plus aux autorités publiques de démontrer la nocivité des produits, mais aux industriels de prouver qu’ils sont sûrs. La commercialisation des substances les plus dangereuses sera soumise à autorisation. Le Parlement a en effet voté l’obligation de remplacer les substances dangereuses par des alternatives plus sûres, quand celles-ci sont disponibles. Lorsque ce n’est pas le cas, les autorisations seront délivrées seulement pour cinq ans, pour encourager le développement de substitutions.

Six chercheurs français, Patrick Balaguer (Inserm), Jean-Pierre Cravedi, Frédéric Flamant et Patrick Prunet (Inra), Barbara Demeneix (Muséum d’Histoire naturelle) et Vincent Laudet (Ecole Normale supérieure de Lyon), tous spécialistes des polluants dans la chaîne alimentaire, s’étaient récemment prononcés publiquement pour l’application de cette directive Reach.

Ils soulignaient que la production mondiale, tous produits chimiques confondus, est passée d’un million de tonnes en 1930 à 400 millions aujourd’hui et que pour plus de 80 % d’entre eux, "les connaissances sont insuffisantes pour nous permettre d’évaluer les risques pour la santé et l’environnement". Par ailleurs, en ratifiant
la Convention de Stockholm (qui est entrée en vigueur le 17/05/2004) sur les polluants organiques persistants, l’Union européenne est enfin passée à la vitesse supérieure dans le combat mené pour se débarrasser des substances chimiques les plus dangereuses. Cette convention est à ce jour la mesure la plus importante prise au niveau international pour interdire l’utilisation des substances chimiques toxiques. Désormais, c’est donc à l’industriel de prouver la non-toxicité de ses produits.

30 000 morts prématurées par an en France...
Le 21 juin dernier, le gouvernement, conscient de la gravité de ce problème, a présenté son Plan national santé environnement. Il a rappelé à cette occasion quelques chiffres terribles : 30 000 décès anticipés par an sont liés à la pollution atmosphérique urbaine, 7 à 20 % des cancers seraient imputables à des facteurs environnementaux, 14 % des couples consultent pour des difficultés à concevoir, des difficultés qui pourraient être liées à des expositions à des substances toxiques pour la reproduction, près d’un million de travailleurs seraient exposés à des substances cancérogènes.

Le gouvernement a donc élaboré un plan quinquennal pour rendre notre environnement plus respectueux de notre santé. Ce plan vise notamment à réduire de 30 % les émissions de particules diesels d’ici à 2010, via notamment un système incitatif de "bonus-malus" en fonction de la pollution des véhicules neufs. Ce plan vise également à passer de 37 à 100 % des captages d’eau potable protégés d’ici à 2010.

Enfin, le gouvernement a admis que l’évaluation des risques liés aux substances chimiques est insuffisante, les capacités d’expertise française trop peu développées. Il est vrai qu’en dépit de cette prise de conscience récente et des avancées législatives et juridiques, un immense travail scientifique reste à accomplir pour identifier, répertorier et évaluer la dangerosité pour l’homme des quelque 100 000 composants chimiques qui constituent notre environnement moderne. Sans faire de procès d’intention à quiconque, ni jeter l’opprobre sur l’industrie chimique, qui a fait des efforts considérables d’information et de réduction de la pollution, nous devons tout de même admettre que certaines pathologies graves augmentent continuellement depuis 30 ans sans que l’on comprenne pourquoi. C’est le cas de certains cancers, (lymphomes, cancers de la thyroïde notamment), mais aussi de l’asthme et des allergies qui ont triplé depuis 30 ans.

Un tiers des cancers sont inexpliqués...
S’agissant du cancer, le nombre de nouveaux cas a globalement progressé de 63 % depuis 25 ans, soit 108 000 cas supplémentaires, chaque année en 2004 par rapport à 1980, ce qui est considérable. Or, une fois pris en compte le vieillissement de la population, le tabac, et les progrès du dépistage, il reste encore un tiers des nouveaux cas de cancers inexpliqués. Comme le souligne
un récent rapport de l’Inserm intitulé « Cancer : approche méthodologique du lien avec l’environnement » , un nombre croissant de scientifiques suspecte certains produits chimiques présents dans notre environnement d’être directement ou indirectement responsables de ces nouveaux cas de cancers inexpliqués.

Les industriels européens ont été sommés de notifier au niveau européen les biocides qu’ils commercialisent sur le marché. 1 713 substances actives ont ainsi été identifiées, réparties entre 23 catégories. Sachant que chaque substance donne lieu à la formulation de dix produits biocides, on considère qu’au moins 15 000 produits sont concernés.

Au niveau français, c’est le ministère de l’Ecologie et du Développement durable qui est chargé d’organiser la mise en place de cette nouvelle réglementation. Compte tenu des coûts très élevés de dépôt de dossiers (jusqu’à 180 000 euros), on estime que les industriels devraient se contenter de soumettre à l’évaluation environ 400 substances sur 1 713. Les autres, à savoir la grande majorité, seront donc retirées de facto du marché d’ici à 2006.



Une fois ce travail d’évaluation effectué, c’est le ministère qui décidera en dernier ressort d’attribuer ou non l’autorisation de mise sur le marché à un produit. On ne peut que déplorer qu’il ait fallu attendre 2004 pour que l’Europe, comme notre pays, se donnent véritablement les moyens d’évaluer et de prévenir cette pollution chimique. Mais à présent, nous devons mettre en oeuvre le plus rapidement possible un système scientifique rigoureux d’évaluation et d’autorisation pour tous les nouveaux produits chimiques introduits dans notre vie quotidienne, tout en amplifiant notre effort pour mieux évaluer la dangerosité des substances chimiques déjà présentes depuis longtemps dans notre environnement.

Le désastreux exemple de l’amiante, dont l’interdiction totale a bien trop tardé en France (alors qu’on savait depuis quarante ans que l’amiante était cancérigène) et qui va tuer 100 000 de nos concitoyens dans les vingt prochaines années, doit nous servir à jamais de leçon.
Le rapport du Sénat sur ce drame sanitaire est accablant.

Au cours de ces 20 dernières années, nous avons su prendre des mesures pour diminuer de façon sensible des pollutions identifiées (pollution de l’eau, pollution des véhicules ou des installations industrielles). Il nous faut à présent franchir une nouvelle étape et apprendre à identifier, à évaluer scientifiquement et à prévenir cette pollution chimique diffuse qui est devenue un problème majeur de santé publique.

En savoir plus

Notre dossier sur
la pollution atmosphérique

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

II Pollution interieure et son impact sur la santé

 

 

 

 

©Anna Musso/Naja developpementdurablelejournal.com

« Nous passons plus de 80% de notre temps dans des espaces clos, qu’il s’agisse des transports, du bureau ou encore de l’habitat. Il est donc essentiel de se préoccuper de la pollution intérieure, générée par différentes sources et activités, qui affecte directement ou à plus long terme notre santé  » a introduit Fabien Squinazi, directeur du grand Laboratoire d’hygiène de la ville de Paris, à l’occasion de la journée des rencontres scientifiques qui se sont déroulées hier, à Paris, sur le thème Qualité de l’air & Santé. Organisé par l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) dont la mission est de contribuer à assurer la sécurité sanitaire dans l’ensemble des milieux de vie, incluant le travail, l’événement a réuni différents experts venus faire le point sur les multiples sources de pollution intérieure et présenté les résultats de leurs travaux, subventionnés en partie par l’Afsset.

Les sources de pollution

Parmi les nombreuses sources de pollution de l’air intérieur actuellement connues, Fabien Squinazi a pointé les matériaux de constructions, les meubles, les appareils de combustion, les activités humaines (ménages, bricolage, tabagisme…) et la pénétration des polluants extérieurs dont le taux dépend de l’implantation du lieu. « La pollution intérieure est d’autant plus préoccupante qu’aujourd’hui les bâtiments sont mieux isolés et la ventilation souvent insuffisante. Or ce sont les populations les plus fragiles, telles que les personnes âgées, malades ou les enfants qui passent le plus de temps à l’intérieur » a souligné Fabien Squinazi. Or, toutes ces sources de pollution ont un impact direct ou a plus long terme sur la santé, a rappelé le chercheur ; elles peuvent, selon les cas, entraîner une hypersensibilité aux produits chimiques, une tuberculose, une légionellose, des allergies respiratoires « qui ont doublé en vingt ans » précise le scientifique, de l’asthme, favoriser l’apparition de cancers (c’est le cas de la cigarette qui contient 4 000 substances chimiques dont 40 sont soupçonnées d’être cancérigènes et du formaldéhyde ou formol, notamment présent dans la colle pour moquette ou les meubles constitués de panneaux de bois aggloméré ), ou encore la mort par monoxyde de carbone…

Attention aux moisissures

Parmi ces causes de pollution, Fabien Squinazi met l’accent sur « les moisissures allergisantes », causées par l’humidité, qui, on le sait moins, engendrent irritations et allergies. Une source qui « mériterait d’être étudiée pour connaître le lien exact entre une surface contaminée et l’apparition d’une allergie » commente le chercheur.
Pour réduire toutes ces causes de pollutions intérieures, le chercheur recommande d’aérer quotidienne les locaux, d’éliminer la poussière domestique, d’entretenir les appareils de combustion, de limiter l’exposition aux composés organiques volatils émis par les matériaux et les produits, de surveiller les matériaux contenant des fibres isolantes, de protéger les anciennes peintures au plomb et enfin de maîtriser la contamination de l’eau chaude sanitaire.

La légionelle à la loupe

C’est, en effet, par cette dernière voie, que se propage la légionelle, bactérie qui vit dans l’eau chaude mais se transmet par les voies aériennes. Or si le nombre de cas de légionellose stagne en France (environ 1000 à 1400 cas sont recensés chaque année), « le problème n’est pas réglé » ont expliqué les chercheurs. « Un quart de siècle après leur découverte, les légionelles sont toujours d’actualité et constituent un véritable problème de santé publique » a rappelé Laurence Mathieu, responsable du Laboratoire d’hydroclimatologie médicale, santé et environnement de Nancy et directrice du projet Légion’AIR, subventionné par l’Afsset.
Les travaux de l’équipe de la scientifique ont notamment permis d’établir la relation entre la concentration des légionelles présentes dans l’eau et la quantité engendrée dans l’air. En effet, la contamination humaine se fait exclusivement par l’inhalation d’un aérosol d’eau contaminée par la bactérie. Les résultats de l’étude ont ainsi montré qu’au delà de 104 légionelles par litre d’eau, le risque d’être contaminé augmentait d’un facteur de 2,4. « Le seuil fixé par la réglementation française de 103 légionelles/L d’eau donne donc une marge de sécurité pour la santé  » a rassuré la chercheuse. Encore faut-il que cette règle soit strictement appliquée.

Les nanoparticules sont dangereuses pour la santé

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

Lors d’une conférence de presse à Paris de l'Observatoire des micro et nanotechnologies (OMNT), Daniel Bloch, médecin du travail au Commissariat à l'énergie atomique (CEA), a lancé un cri d’alarme concernant la banalisation des nanoparticules dans notre environnement, et les risques pour notre santé.

Plus de 550 produits aujourd’hui commercialisés contiennent des nanoparticules, formées de grains de matières diverses. Selon la définition officielle, deux dimensions sur trois sont inférieures à cent nanomètres, soit un dix-millième de millimètre.

Certes, l’exposition aux nanoparticules a toujours existé. Chaque centimètre cube d’air que nous respirons contient jusqu’à 10.000 particules ultrafines, et ce nombre varie dans de fortes proportions en fonction de la saison ou de la pollution industrielle. Mais l’intrusion des nouveaux matériaux change la donne avec l’introduction d’une très grande quantité de nanofibres et de nanoparticules aux propriétés physico-chimiques très diverses, et même inédites. On estime qu’à l’horizon 2015, le nombre de matériaux comprenant des nanoparticules atteindra les deux millions.

« Plus la matière est coupée en petits morceaux, plus elle est réactive et donc dangereuse », résume Daniel Bloch, comparant la situation avec un plat en sauce : lorsqu’on ajoute un oignon, on l’émince pour donner plus de goût.

Le véritable danger : leur surface cumulée

Un des problèmes les plus aigus des nanoparticules provient justement de cette propriété. Si, dans l’industrie, le risque encouru par les travailleurs est traditionnellement mesuré en fonction de la masse des particules, c’est leur surface totale qui devra être prise en considération pour les nanoparticules. Or, celle-ci croît exponentiellement avec leur nombre. Heureusement, comme l‘explique Daniel Bloch, les dispositifs destinés à éviter l’exposition aux gaz sont aussi efficaces pour les nanoparticules. Mais ils ne sont utilisables qu'en zone confinée…

Dans la nature, les nanoparticules se trouvent aussi partout. Parmi leurs applications les plus courantes, on relève l’oxyde de titane et l’oxyde de silice, utilisés pour les crèmes corporelles, mais aussi la silice colloïdale qui entre dans la composition du chocolat en poudre (pour éviter la formation de grumeaux).

Or, chaque nanoparticule est particulière, présentant des propriétés physico-chimique, toxicologique et environnementale spécifiques, pour lesquelles il faut mettre en œuvre des moyens de protection adaptés. Prévenir ces risques implique donc de caractériser ces propriétés, avant d’en déterminer les effets sur les cellules et les organes.

Des effets déjà connus

Il y a plusieurs années déjà, il avait été constaté que les nanoparticules se déposaient dans les voies pulmonaires profondes dans des proportions plus importantes que les particules de grande taille. Une activité physique intense augmente ce dépôt. Ainsi, des études remontant aux années 1980 et 1990 avaient déjà démontré que les particules de dioxyde de titane avaient la propriété de pénétrer l’épithélium pulmonaire, puis de passer dans les circuits lymphatiques pour ensuite s’accumuler dans les GanglionFormation anatomique dont il existe deux types sans rapport entre eux : Le ganglion sympathique est une structure du système nerveux. Le ganglion lymphatique (à qui l'on se réfère en général, quand on parle de ganglion sans autre spécification) est un nodule disposé le long d'un vaisseau...');" onmouseout="killlink()">ganglions lymphatiques. La circulation sanguine a aussi pour effet de distribuer les particules dans tous les organes (foie, rein, cœur, CerveauOrgane du système nerveux central, situé dans la boîte crânienne, siège des fonctions supérieures (fonctions cognitives, sens, réponses nerveuses) et végétatives.

Les hémisphères droit et gauche, divisés en lobes, sont les parties les plus développées chez les mammifères. Elles comprennent...');" onmouseout="killlink()">cerveau).

Alors que le passage de la barrière dermique restait controversé, Francelyne Marano, directrice du laboratoire de cytophysiologie et toxicologie cellulaire de l'Université de Paris 7, affirme aujourd’hui qu’elle est possible non pas sur une peau saine, mais à la faveur d’une lésion légère. Un coup de soleil suffit. Francelyne Marano marque aussi son inquiétude face à la similarité avec l’amiante, car « on retrouve le type de conformation de l'amiante chez les nanotubes », affirme-t-elle, soulignant que l’on connaît encore peu la capacité de ces nouveaux matériaux à passer dans le sang puis vers d’autres organes.

Jean-Yves Bottero, directeur du Centre européen de géosciences de l'environnement d'Aix-en-Provence, explique que dans la nature, les nanoparticules « peuvent transporter, par gramme, de grandes quantités de contaminants connus ». Mais heureusement, elles « semblent vite bloquées dans leur transfert et restent dans le sol sans atteindre la nappe phréatique ». Mais même à faible dose, une altération masquée de l'ADNAcide DésoxyriboNucléique, molécule support de l'information génétique héréditaire. L'ADN forme des pelotes microscopiques qui, chez les organismes eucaryotes, sont localisés dans le noyau des cellules.Déroulés, les molécules d'ADN s'étirent en un très long fil, constitué par un enchaînement...');" onmouseout="killlink()">ADN (patrimoine génétique) reste à craindre sur le long terme avec effet sur la BiodiversitéLe terme biodiversité est passé dans le langage courant depuis le sommet de la Terre à Rio de Janeiro en 1992. La biodiversité ou diversité biologique représente à la fois la richesse biologique constituée par l'ensemble des organismes vivants mais aussi les relations qu'ils peuvent avoir avec les...');" onmouseout="killlink()">biodiversité, selon le chercheur

Les chiffres de l'allergie et de l'asthme

Une augmentation sans précédent des allergies et de l’asthme : L’allergie est classée au 4ème rang des pathologies mondiales par l’OMS

  • 18 millions de français sont allergiques - 30% de la population – 1 enfant sur 4.
  • Un nombre qui a doublé en 20 ans.
  • D’ici 2012, ce serait un individu sur deux qui pourrait être allergique !
  • Le coût annuel des maladies allergiques est estimé en Europe à 19 milliards d’euros.
  • 7% de la population française est asthmatique soit près de 3 millions de personnes.
  • 10 à 14% des enfants sont atteints d’asthme.
  • Les crises d’asthme sont à l’origine de 200 000 consultations aux urgences et de près de 100 000 hospitalisations annuelles.
  • Le taux de mortalité par asthme – 2000 décès/an en France – est en progression constante depuis 1980.

États généraux de l'asthme et de l'allergie : quelques chiffres

En une décennie, le taux de personnes souffrant d'allergies a doublé en France.

Les 14e États généraux de l'asthme et de l'allergie se sont tenus samedi dernier à Paris. Le thème était :

«Asthme et Allergies : faut-il accuser l’environnement ?»

Le Professeur Daniel Vervloet, pneumo-allergologue marseillais et président de l'association "Asthme et allergies" a déclaré à "La Provence" paru le 27 novembre : "Les saisons polliniques sont plus précoces et durent désormais plus longtemps (de 6 à 10 jours de plus). Et les pollens sont également plus agressifs"...

L'air intérieur mis en cause

La pollution atmosphérique n'est pas la seule cause d'affection respiratoire. L'air confiné des logements qui contient des polluants physiques, chimiques et biologiques… peut nuire à la santé des personnes. "Les sprays et autres déodorants émettent des substances potentiellement toxiques pour les bronches. N'oublions pas les poils de chien ou de chat et les acariens".

C'est pourquoi il est essentiel d'aérer suffisamment toutes les pièces de la maison.

Consultez le programme en version "pdf" 360Ko

Santé et environnement

les bons gestes au quotidien :

Préserver l'environnement, c'est aussi lutter contre un nombre grandissant de pathologies liées à la dégradation de la planète. En adoptant quelques gestes quotidiens, il est possible d'inverser la tendance… Et de réaliser de substantielles économies.

Agnès Duperrin, Florence Daine (Source : Planète attitude : les gestes écologiques au quotidien, WWF/Seuil Pratique)

Au marché

  • Utiliser un panier : 18 milliards de sacs en plastique sont utilisés en France chaque année : ils polluent, même en brûlant.
  • Privilégier les emballages biodégradables (papier, carton) ou recyclables (verre, métal, briques).
  • Choisir les fruits et légumes locaux de saison : cultivés en pleine terre, ils sont moins gourmands en engrais et en énergie qu'en hors sol.
  • Les fruits et légumes biologiques concentrent moins de toxiques et sont issus d'un mode de production respectant le sol, l'air et les nappes phréatiques.
  • Préparations maison et produits frais sont à privilégier. En revanche, limitez les aliments fumés ou conservés dans le sel.
  • Soyez vigilant en lisant attentivement les étiquettes : vous pourrez repérer les produits sans additifs, à additifs naturels (colorants issus des pigments des végétaux : E160, E161, E162), contenant des anti-oxygènes naturels tels que la vitamine C ou E (E300 à 302, E306), les agents de texture gélifiants extraits d'algues (E400 à 407).
  • Acheter du papier toilette recyclé.

A la cuisine

  • Utiliser un couvercle sur la casserole pour économiser 20 à 30 % d'énergie et de temps.
  • Préférer le papier sulfurisé au papier d'aluminium, impossible à recycler.
  • Ranger les produits d'entretien et les aliments dans des placards différents.

Nettoyage

  • Privilégier les lessives sans phosphates.

Au jardin

  • Eviter les désherbants chimiques et les engrais au profit des produits « verts ». Les pesticides organochlorés non biodégradables sont les plus nocifs.
  • Utiliser un compost maison obtenu à partir des déchets végétaux.
  • Mélisse, pélargonium et citronnelle éloignent les mouches et les moustiques.

Equipements économiques

  • Ampoules fluo-compactes : elles réduisent de 80 % la consommation d'énergie et durent 6 à 8 fois plus longtemps (à dépoussiérer régulièrement).
  • Si vous devez changer de machine à laver, choisissez un modèle peu gourmand en eau (70 à 125 litres par cycle selon les modèles).

Déchets

  • Trier les ordures en utilisant les bacs mis à disposition dans de nombreuses municipalités : ils permettent de mettre de côté le verre (bacs verts), les flacons en plastique et les emballages en métal ou en carton (bacs jaunes), le papier (bacs bleus) et le reste.
  • Si vous avez un jardin, vous pouvez démarrer un compost à partir des déchets végétaux.
  • Recyclage en déchetterie pour les produits à risques tels que les piles, désherbants, essences, ampoules, huiles alimentaires, peintures, vernis et médicaments.

Transports

  • Pour les petites distances, préférez le vélo, la marche à pied, le covoiturage ou les transports en commun au lieu de la voiture.
  • Si vous changez de voiture, optez pour un modèle fonctionnant au GPL équipé de filtres à particules.
  • Couper le moteur à l'arrêt et respecter les limitations de vitesse.
  • Restreindre l'usage de la climatisation.
  • Réclamer à vos élus la construction de pistes cyclables.

Aérer la maison

  • Une demi-heure chaque jour, pour supprimer les toxiques des meubles traités, des peintures, des moquettes, du tabac : une bonne manière de prévenir les allergies.
  • Ne pas oublier d'éteindre le chauffage lorsque vous ouvrez les fenêtres.

Lorsque vous réalisez des travaux

  • Si vous devez faire changer vos fenêtres, privilégier les châssis en bois plutôt qu'en PVC. Incinéré, ce matériau émet de la dioxine.
  • Préférez les sols en matières naturelles : parquet, lino, sisal, coco, chanvre.
  • Isolation : briques en terre cuite qui ne dégagent aucun composé organique volatil.
  • Utiliser des peintures sans solvant disponibles en magasins bio (pas plus chères que les peintures habituelles).

source www.notretemps.com


 

 

 

 

 

 

 

 

 




 

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