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DI ROMA: le passé plus que avancé.
Ce début de la 2ème
décennie du vingt-et-unième siécle après Jésus (et il faut ajouter un autre siècle si on veut compter à partir de l'effondrement de la république romaine qui ne s'est jamais relevé depuis) m'inspire guère de confiance en des avancements et promotoins du bien etre de tous et chacun.
En lisant un livre qui se rapporte à la vie du célèbre avocat et politicien romain
Cicéron, j'ai découvert que la civilisation romaine si esclavagiste qu'elle avait été,elle fut très avancée par rapport à plusieurs civilisations contemporaines sur le plan du registre démocratique.
(le livre:"une colonne d'airain" traduit par M.Matignon ; à l'origine " A pillar of iron" par Taylor Caldwell ; editions Rombaldi les années 70 )
1/ Dans une séance de tribunal, au procès de Caton,
Cicéron questionne : "Y a t-il à Rome une loi qui empêche les citoyens de dire et publier ce qu'ils pensent? A-t-on le droit de diriger la pensée du libre peuple? " Et le consul et dictateur Sylla répond: "Non il n'y a pas de censure à Rome. La loi Romaine l'interdit".
Et dejà en ces temps reculés il y avait une crainte qu'un censeur félon abuse de la confiance qui lui est donnée pour étouffer un scandale ou taire une injusti ce en cachant l'affaire dans la solitude de son bureau ou "en jugeant sa publication comme pernicieuse".
2/ On trouve de nos jours des
cas conformes à l'idéal de non-censure. Mais le deuxième trait du génie citoyen romain n'est nulle part égalé : garantir la justice en garantissant l'indépendance des avocats en leur refusant les honoraires."seuls les cadeaux nous sont permis" , dit Cicéron. De nos jours des avocats refusent de plaider quand ça leur chante même s'ils sont sûrs de rafler la moitié des dommages et intérêts ! Et des entités de défense des droits de l'homme (dont l'égalité devant la loi) préviennt leur audience que leur mission ne consiste pas en l'octroi d'avocat.
Une autre garantie pour la justice : les élus et les législateurs participent au procès.
Une justice qui n'est pas assez pourvue en capital humain, financier, et médiatique risque de ne pas aboutir.
En lisant ce livre et en pensant à tout cela,je réfléchis à internet et surtout les réseaux ou sites sociaux et les forums.
Je ne sais si ce que je vais dire pourrait être classé sous une rubrique que j'aurais moi même inauguré: philosophie de l'internet.
Dites moi pourquoi tous les sites, même ceux qui sont élus meilleurs sites communautaires, ne mettent pas des sections de :
* forums des droits de l'homme
* forums du suivi et contrôle (du commerce, des lois...)
* forums, en temps réel, d'entraide
* forums de rencontre et marriage
* forums des découvertes et nouveautés.
* forums des exclus du net (pour les non connectés...)
J'ai l'impression qu'on s'occupe du cheval plus que du chevalier.
Un excès d'esprit chevalresque? Ou une extension du principe zoologique de non intervention dans l'équilibre naturel en place?